Lorsque cela n’est pas le cas, on parle de « fraude Pôle emploi ». Celle-ci peut prendre plusieurs formes (comprendre ce qu’on entend par « fraude Pôle emploi).
Trois types de sanctions peuvent intervenir suite à ce type de fraude : une radiation de la liste des demandeurs d’emploi, une suppression définitive de l’allocation versée, ou encore une sanction pénale pouvant aller jusqu’à 2 ans de prison et 30.000 euros d’amende. Dans tous les cas, Pôle emploi réclamera le remboursement des sommes versées à tort (en savoir plus sur les risques encourus).
Fraude assurance chômage : de quoi parle-t-on ?
J’ai fraudé Pôle emploi : quelles sont les sanctions possibles ?
Les personnes inscrites sur la liste des demandeurs d’emploi ont des droits, mais aussi des engagements. Elles ont notamment l’obligation de communiquer chaque mois les informations sur leur situation professionnelle et les revenus perçus.
Des contrôles réguliers sont effectués par le Service prévention et lutte contre la fraude de Pôle Emploi pour vérifier la véracité de ces déclarations. L’objectif de cette démarche : éviter de verser des prestations d’assurance chômage à des personnes qui n’y ont pas droit.
Une fraude Pôle emploi se caractérise par un acte commis de manière intentionnelle pour percevoir des allocations Pôle emploi.
Il peut s’agir :
Attention, il ne faut pas confondre « fraude Pôle emploi » et « trop-perçu Pôle emploi » :
Lorsqu’une fraude Pôle emploi est suspectée, le demandeur d’emploi reçoit obligatoirement une notification par courrier (article L122-2 du Code des relations entre le public et l’administration).
Il s’agit d’une première étape de la procédure durant laquelle le demandeur d’emploi peut apporter les preuves de sa bonne foi.
En cas de désaccord avec les éléments contenus dans ce courrier, il est possible d’effectuer un recours en saisissant le Médiateur Pôle emploi.
Si ce recours n’aboutit pas ou si le demandeur d’emploi n’est pas en mesure de démontrer qu’il n’a pas fraudé, plusieurs sanctions peuvent alors être prononcées en fonction de la gravité de la situation.
En cas de fausse déclaration intentionnelle, Pôle emploi demande le remboursement des sommes versées de manière indue. Par ailleurs, l’organisme peut décider :
Bon à savoir : en ce qui concerne les fraudes et fausses déclarations, Pôle Emploi dispose d’un délai de 10 ans pour réclamer les sommes versées à tort.
Pôle emploi dispose de moyens importants pour enquêter sur les ressources des demandeurs d’emploi. L’organisme peut notamment effectuer des vérifications auprès de l’URSSAF.
De plus, le projet de loi de finances (PLF) 2021 a élargi le champ d’action de Pôle emploi en ce qui concerne le contrôle des demandeurs d’emploi (art. 73 bis du PLF 2021). Désormais, le service prévention et lutte contre la fraude peut :
📆 J’ai fraudé Pôle emploi, peut-on me réclamer un remboursement plusieurs années après ?
❓ Quelles sont les sanctions en cas de fraude au chômage ?
✔ Puis-je contester une procédure lancée par Pôle emploi pour fraude ?
💻 Comment se passe un contrôle Pôle emploi en cas de suspicion de fraude ?
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